Deirdre Stewart, Frank Müller, Marie Schmidt, Angelika Ohlert
© Kyla Kegler
Deirdre Stewart, Frank Müller, Marie Schmidt, Angelika Ohlert
Sous la direction d'Hélisenne Lestringant.
Avec le soutien de la communauté d'habitation de Prinzenallee 58 (Pa 58) et de Kyla Kegler (masques).
Avec Gizem Akman, Avital Alajem, Noémie Chantôme, Mustafa Cicek, Jan Dubsky, Alessandro Gifford, Hélisenne Lestringant, Hakan Dogan, Mehmet Taşkın, Marie Schmidt, An Gie, Frank Müller, Klaus Schmitz, Giovanni Marelli, Ingo Dross, Dionisia Paradeisi, Victoria Priester, Roland Satterwhite, Armin Schaller, Deirdre Stewart, Tom.
En novembre 2018, dans une communauté d’habitation à Berlin, Hélisenne a organisé une soirée en deux parties, dans les appartements de ses voisins puis dans la salle de spectacle commune. Les spectateurs déambulaient d’un espace à un autre.
Le thème : la recherche d’appartements à Berlin dans une capitale qui se gentrifie. Ce thème prosaïque entrait en collision avec une contrainte esthétique forte, de l’ordre du cabaret glamour. Chaque performance devait comporter un moment de musique live, accompagné si possible de danse et de chant.
Cette création explorait théâtralement les inégalités et les discriminations subies par beaucoup de nouveaux habitants dans la capitale allemande ; la structure du spectacle reflétait cette injustice. En effet, tous les spectateurs n’accédaient pas au Cabaret à l’issue de la première partie de performances dans les appartements. Certains étaient retenus dans l’espace de la Cafétéria, et devaient rester avec « les losers de la coloc », qui n’avaient jamais trouvé de colocation malgré une recherche assidue. Ces derniers organisaient bientôt une manifestation et interrompaient le Cabaret dans la salle du théâtre. Celui-ci les intégrait, pour ne former enfin qu’un seul spectacle.